Barbelés
Arthur Haulot
"Barbelés" est un recueil de poésie profondément ancré dans l'expérience personnelle de l'auteur, marquée par la douleur et l'horreur des camps de concentration. Écrit à partir de ses souvenirs de détention, ce recueil est à la fois un témoignage poignant et un appel à la vigilance face aux dangers de la dictature et du racisme. Haulot y exprime ses émotions, ses peurs et ses révoltes, tout en soulignant le pouvoir de la poésie comme moyen de survie et de résistance.
Thèmes Principaux :
- Résilience et survie : La poésie comme refuge face à l'adversité.
- Mémoire et témoignage : Rappeler les tragédie du passé pour sensibiliser les générations futures.
- Liberté et dignité humaine : Un appel à la vigilance et à l'engagement contre l'oppression.
Citation d'Arthur Haulot:
« Si je reprends (…) la publication de ces textes, c’est dans le but de montrer d’abord combien la poésie peut assister l’homme dans les pires conditions de désespoir et de survie. »
Ce recueil s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à la poésie engagée, à l'histoire des camps de concentration, ainsi qu'à la jeunesse d'aujourd'hui, afin de les sensibiliser aux enjeux de la liberté et de la dignité humaine.
"Barbelés" est un recueil essentiel qui transcende le simple acte d'écrire pour devenir un cri de résistance et un appel à la mémoire collective. À travers ses vers, Arthur Haulot nous invite à réfléchir sur notre passé et à agir pour un avenir où la liberté et la dignité de chaque individu sont préservées.
Biographie:
Arthur Haulot est né à Liège le 15 novembre 1913. Après avoir quitté l'école à l'âge de 16 ans, il a exercé divers métiers, notamment à la FN et dans une banque coopérative. Journaliste engagé, il a travaillé pour La Wallonie et l'INR, avant de fonder, en 1939, le Commissariat général au Tourisme. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été membre du bureau clandestin du Parti socialiste et a été arrêté par la Gestapo en 1941, puis transféré au camp de concentration de Dachau en 1942. À la fin de la guerre, il a témoigné de son expérience et a repris son métier de journaliste, tout en poursuivant une carrière dans le tourisme. Haulot a également été un fervent promoteur de la poésie, co-directeur du Journal des poètes et fondateur des Biennales internationales de poésie. Il est décédé le 25 mai 2005.